Fin juillet, 4 662 jeunes de zones urbaines sensibles (ZUS) avaient signé un contrat d’emploi d’avenir (1), soit un taux d’embauche de 15,4 % alors que l’objectif fixé par le gouvernement est de 20 % d’ici à la fin 2013 et de 30 % en 2014 (1). C’est ce qu’a indiqué le 3 septembre, devant la mission d’information de l’Assemblée nationale sur la mise en œuvre des emplois d’avenir, le ministre délégué à la ville qui, après avoir exposé les raisons de ce manque d’impulsion, a proposé des pistes d’amélioration.
Selon le ministre, « les administrations françaises ne sont pas forcément habituées et organisées structurellement à répondre à des demandes territorialisées ». En d’autres termes, « les missions locales et Pôle emploi ne s’occupent de ces jeunes qu’à partir du moment où le public passe leur porte ». Or, a-t-il expliqué, « il faut aller les chercher, souvent ils ne sont pas inscrits à Pôle emploi […]. Dans leur esprit, l’inscription à Pôle emploi n’est utile que si elle vaut indemnité. »
François Lamy a également souligné les difficultés que rencontrent ces je
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