En février 2013, le ministre de l’Education nationale a demandé aux inspections générales de l’administration et de l’Education nationale de réfléchir aux « modalités d’intégration des internats d’excellence dans une politique renouvelée d’internat au service de la réussite éducative des élèves ». Créés en 2010 dans le cadre du plan « Espoir banlieues », les internats d’excellence s’adressent à des élèves méritants ne bénéficiant pas d’un environnement familial et social favorable à la réussite de leurs études, auxquels il est proposé un accompagnement. Un dispositif considéré comme « coûteux [et] réservé à un petit nombre » (1), a rappelé Vincent Peillon dans sa lettre de mission où il explique vouloir que « tous les internats, dans leur diversité, puissent proposer l’excellence scolaire et éducative ». Dans leur rapport rendu public le 25 juillet dernier (2), les inspections font plusieurs recommandations allant dans ce sens, et préconisent notamment de « rendre prioritaire et effectif l’accueil à l’internat des publics socialement défavorisés ».
Sur la question de la « disparition » des intern
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