D’abord par notre manière de concevoir le pouvoir en France. Les élus détiennent l’intérêt général entre deux élections, alors que dans d’autres pays, notamment anglo-saxons, la notion d’intérêt général se conçoit davantage comme quelque chose qui se construit en permanence en prenant en compte plusieurs points de vue. En France, nous avons du mal avec l’expression collective des habitants. D’autant qu’il existe, d’une façon générale, une crainte des corps intermédiaires. Pourtant, au début de la IIIeRépublique, il y a eu une période où le débat contradictoire a été privilégié. Même chose à la fin des ann
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