Il existe aux yeux de nombreuses personnes une ligne de démarcation à la fois économique, sociale et même ethno-raciale entre Paris et sa banlieue, du moins la banlieue populaire des grands ensembles. Le périphérique en constituerait la frontière à la fois physique et symbolique. Celle-ci est pourtant loin d’être étanche, puisqu’une grande partie des jeunes du 93 vont couramment à Paris grâce aux transports en commun. Ce qui m’intéressait, c’était justement de comprendre la façon dont ils traversent cette frontière et l’usage qu’ils font de la capitale. Car ils n’ont pas un usage homogène de Paris, seule une partie de la ville leur paraît socialement et culturel
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