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« Aux Halles, les jeunes de Seine-Saint-Denis ne se sentent pas observés »

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Les cités populaires sont souvent décrites comme des ghettos où leurs habitants vivraient repliés sur eux-mêmes. Pourtant, les jeunes de Seine-Saint-Denis viennent souvent à Paris. Quels lieux fréquentent-ils et quel est leur rapport à la capitale ? Enseignant pendant six ans dans plusieurs lycées du 93, le sociologue Fabien Truong a mené une étude qui éclaire ces questions.
Contrairement à une idée reçue, les jeunes du 93 iraient souvent à Paris…

Il existe aux yeux de nombreuses personnes une ligne de démarcation à la fois économique, sociale et même ethno-raciale entre Paris et sa banlieue, du moins la banlieue populaire des grands ensembles. Le périphérique en constituerait la frontière à la fois physique et symbolique. Celle-ci est pourtant loin d’être étanche, puisqu’une grande partie des jeunes du 93 vont couramment à Paris grâce aux transports en commun. Ce qui m’intéressait, c’était justement de comprendre la façon dont ils traversent cette frontière et l’usage qu’ils font de la capitale. Car ils n’ont pas un usage homogène de Paris, seule une partie de la ville leur paraît socialement et culturel

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