Au-delà d’un changement terminologique, qui a abouti à distinguer, d’une part, les assistants familiaux employés par les services de l’aide sociale à l’enfance comme familles d’accueil et, de l’autre, les assistants maternels embauchés par des particuliers ou des crèches, la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux (1) avait notamment pour objectif de rendre la profession d’assistant familial plus attractive et de susciter des vocations via une revalorisation du statut de ces professionnels. Au vu du rapport d’évaluation de la loi que le gouvernement a remis au Parlement, l’atteinte de cet objectif n’est pas appréciée de la même façon par les employeurs et par les professionnels concernés. Au final, c’est un « bilan en demi-teinte » que dresse la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) qui a réalisé ce rapport, daté d’août 2012 mais qui n’a été rendu public que le 28 mai dernier (2).
Si les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE) estiment que la réforme de 2005 est globalement efficace en termes de professionnalisation, les principaux concer
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