Selon les sources des associations, la moitié des personnes souffrant d’un handicap psychique vivent et vieillissent dans leur famille. La plupart n’ont jamais fait l’expérience d’un logement autonome ou lorsqu’elles l’ont fait, celle-ci s’est transformée en une catastrophe qui les a enfoncées un peu plus encore dans la maladie. Quant aux autres, leur sort se divise en deux catégories. Celles qui parviennent à être « stabilisées » grâce à un suivi psychiatrique, mais se retrouvent dans l’impossibilité de se loger avec l’allocation aux adultes handicapés (AAH) pour tout revenu (moins de 800 € par mois). Et celles qui possèdent un toit, mais qui finissent tôt ou tard par provoquer l’inquiétude de leur voisins lors d’épisodes de crise… jusqu’à se faire expulser si aucune solution n’est trouvée. « Su
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