Cette fois, l’ambition n’est pas statistique ni prospective. Mais une réflexion de sciences sociales pour mieux porter un message dont la dimension est éminemment politique. Deux ans quasiment jour pour jour après le « cancer de l’assistanat » dénoncé par l’ancien ministre (UMP) Laurent Wauquiez, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) a remis le 16 mai à la ministre déléguée chargée de la lutte contre l’exclusion, Marie-Arlette Carlotti, un rapport annuel « différent », selon le qualificatif de son président, Jérôme Vignon. Titré « Penser l’assistance » (1), il pourrait bien faire date par sa volonté de réhabiliter cette notion héritée de l’histoire de la République. « Le Conseil de l’ONPES a fait le choix de ce sujet en 2011, lorsqu’est apparu que la question de l’aide aux plus démunis, brocardée sous le vocable d’assistanat, devenait un thèm
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