« Il faut changer de rythme dans les réformes. » Tel était l’appel des représentants du Collectif des associations unies pour une nouvelle politique du logement et du collectif Romeurope à la sortie de leur réunion à Matignon le 14 mai, avec le Premier ministre, la ministre déléguée chargée de l’exclusion, la ministre du Logement et le ministre de l’Intérieur. A l’ordre du jour : un point d’étape sur la politique de l’hébergement et d’accès au logement et la question de la prise en charge des occupants des bidonvilles et campements illicites.
Sur le premier sujet, « le gouvernement nous demande d’être patients en promettant que ses réformes vont produire leurs effets, mais les personnes en situation de mal-logement ne peuvent plus attendre ! », s’est alarmé Christophe Robert, délégué général adjoint de la Fondation Abbé-Pierre. Dans une lettre ouverte adressée à Jean-Marc Ayrault le 3 mai, le collectif avait rappelé son vœu de concilier « les transformations structurelles » promises ou engagées, en particulier sur la production de logements sociaux, avec « le traitement des urgences les plus criantes » face à une cri
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