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« D’une certaine façon, la BPI est un modèle réduit de la société »

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Si pauvreté peut rimer avec inculture, de nombreuses personnes pauvres fréquentent les bibliothèques. Que viennent-elles chercher dans ces lieux a priori réservés au travail intellectuel ? Sans doute un moyen de conjurer leur disqualification sociale, observe le sociologue Serge Paugam, qui a enquêté à Paris, à la bibliothèque publique d’information (BPI) du Centre Pompidou.
Comment avez-vous réalisé cette enquête sur les personnes pauvres fréquentant la bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou, à Paris ?

Nous avons observé les usagers de la BPI en nous fondant dans la masse des lecteurs, sans nous présenter en tant que chercheurs. Evidemment, les personnes les plus visibles sont les plus démunies et marginalisées. Elles arrivent avec des sacs en plastique contenant leurs effets personnels et ont une allure vestimentaire très délabrée. Certaines peuvent aussi sentir assez mauvais. Notre problème était plutôt de savoir comment distinguer les personnes pauvres qui passent inaperçues. Pour résoudre cette question méthodologique, nous avons eu recours à des indices. Par exemple, certaines personnes vena

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