Premier objectif de la loi du 31 décembre 2012 relative à la retenue pour vérification du droit au séjour et modifiant le délit d’aide au séjour irrégulier pour en exclure les actions humanitaires et désintéressées : tirer les conséquences de plusieurs décisions de justice remettant en cause – pour non-conformité du droit français au droit européen – les placements en garde à vue d’étrangers seulement soupçonnés d’être en situation irrégulière. Ces décisions, a expliqué Manuel Valls le 11 décembre dernier devant les députés, ont créé « une situation de vide juridique » qui a « affaibli » les dispositifs existant en matière d’éloignement d’étrangers en situation irrégulière. « Il était donc impératif de procéder aux évolutions nécessaires. »
C’est ainsi qu’a
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?