« Alors, Théo, tu as trouvé la différence entre un solide et une figure plane ? » Penché sur son cahier, le jeune garçon reste muet. Son voisin, Lucas, semble absent, vaguement triste. Il jette un coup d’œil furtif à son smartphone, avant de le ranger rapidement dans son sac à dos. Caroline Seguinot, enseignante spécialisée, revient à la charge, un dictionnaire dans une main, une feuille de papier dans l’autre. Le visage de Théo s’éclaire : « Un solide, c’est un volume… » Caroline Seguinot redonne les définitions des différentes notions et en profite pour indiquer aux quatre adolescents présents cet après-midi comment se servir d’un index pour chercher dans leur cahier de géométrie le chapitre consacré aux solides.
Grand gaillard pour ses 13 ans et demi, Théo n’était plus scolarisé depuis plusieurs mois lorsqu’il est arrivé ici l’année dernière. Sur un
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