C’est une année-pivot entre la fin des Trente Glorieuses et le début de la révolution néolibérale, et c’est cette année-là qu’est rédigé le rapport Peyrefitte sur la violence, la criminalité et la délinquance, qui en constitue le premier acte. Ce document a été préparé par un comité d’étude composé d’architectes, de psychiatres, de policiers, de magistrats, de philosophes, de juristes… Il fait état d’une montée de la violence dans la société et, surtout, il théorise le sentiment d’insécurité en lui donnant une légitimité scientifique. Il va d’ailleurs déboucher, en février 1981, sur la loi « Sécurité et liberté »,
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