On ne peut pas, sans une certaine confiance, prendre la responsabilité d’accorder une première permission de sortie à des personnes condamnées à des peines importantes. Cette confiance résulte à la fois d’éléments techniques, comme les expertises psychiatriques, et de la perception des professionnels de l’établissement qui côtoient les détenus. Cela va du surveillant au contremaître d’atelier, en passant par l’enseignant, le moniteur de sport et, bien entendu, le conseiller d’insertion et de probation. Il faut apprécier le risque de récidive et la dangerosité de la personne. Tout cela permet, en principe, de prendre la moins m
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