« Ce mois-ci, vous allez pouvoir payer combien ? Une centaine d’euros ? », interroge Delphine Guillon, conseillère en économie sociale et familiale (CESF). « Oui, faut bien », lui répond Alain Escamez, fataliste. L’homme, cadre dans la grande distribution, a perdu son emploi depuis quelques mois. S’il se retrouve aujourd’hui dans un bureau du centre communal d’action sociale de Châteauroux, c’est surtout en raison de dettes liées à son loyer et à sa consommation d’énergie. « Aujourd’hui je touche une allocation de solidarité spécifique de 480 €. Mon loyer est de 477 € et j’ai toujours une dette de 1 000 € chez EDF ainsi qu’une aide Loca-pass à rembourser… »
Officiellement, au centre communal d’action sociale (CCAS) de Châteauroux, dans l’Indre, on dit ne pas particulièrement ressentir les effets de la crise. Le département affiche pourtant une augm
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