La Cour de cassation a ouvert la boîte de Pandore sur le voile islamique et réveillé les débats politiques et philosophiques sur la laïcité. Elle a, le 19 mars, créant un rebondissement dans l’« affaire Baby-Loup », donné raison à la salariée – une éducatrice de jeunes enfants exerçant les fonctions de directrice adjointe – d’une crèche associative, qui contestait son licenciement pour avoir refusé de retirer son voile sur son lieu de travail (1). Et désavoué la cour d’appel et le conseil de prud’hommes (2). Sa décision a d’autant plus choqué que, le même jour, elle a validé le licenciement d’une « technicienne de prestations maladie » de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de Seine-Saint-Denis au motif qu’elle portait un foulard islamique.
Rien pourtant à redire sur le plan du droit, seul registre où inte
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