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« Chez certains jeunes, la précarité n’a pas altéré la dynamique relationnelle »

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La lutte contre le chômage des jeunes les moins qualifiés est l’une des priorités affichées par le gouvernement. Mais qui sont-ils, quels sont leurs parcours et comment perçoivent-ils le monde du travail et les structures de l’insertion ? Le sociologue Philippe Bregeon, qui a enquêté auprès de 23 jeunes sans diplôme, remet en cause quelques idées reçues.
Vous avez observé des trajectoires ascendantes et descendantes de jeunes précaires. Quels en sont les facteurs déterminants ?

Ce qui fait la différence, c’est l’expérience d’une intégration dans un collectif de travail, l’identification à une activité et l’accès à une qualification. Ces trois processus, interdépendants, permettent d’engager une trajectoire ascendante. En particulier, l’intégration dans un collectif de travail est très importante, or beaucoup de ces jeunes ont vécu des expériences de socialisation professionnelle ratées. Je pense à un garçon qui, au sortir de la section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), avait fait une tentative d’apprentissage en peinture et s’était retrouvé pendant deux mois tout seul, à colle

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