En février 2010, en plein cœur de Cayenne, 45 demandeurs d’asile originaires de Colombie – des hommes célibataires, des familles, un enfant handicapé, une femme enceinte… – décident d’occuper un bâtiment vide. Si une belle solidarité existe, la cohabitation demeure compliquée, notamment en raison de la mixité et de l’insalubrité. Ce que les migrants du « squat de la Providence » ignorent, c’est que l’immeuble appartient à une communauté religieuse et qu’en s’y établissant, et surtout en luttant pour être autorisés à y rester, ils ont attiré l’attention de l’Eglise, de l’Etat, du monde associatif et de la presse… et contribuent à une réflexion sur l’évolution des dispositifs d’accueil des demandeurs d’asile en Guyane, département qui ne compte aucun centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA). C’est l’histoire de l’hébergement expérimental – neuf logements en site éclaté – mis en place par le Secours catholique à la suite de ces événements que raconte le webdocumentaire Terre d’exil en Amazonie. L’accueil d’urgence de demandeurs d’asile (AUDA) de Cayenne héberge désormais 80 personnes. Pa
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