C’est un paradoxe souligné par Nicole Maestracci, présidente du comité d’organisation de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive (1) : dans ce domaine, ces dernières années, « de nombreuses lois ont été votées, souvent en écho à l’émotion provoquée par un fait divers particulièrement grave ». Et pourtant « notre système pénal est ressenti comme trop lent, trop complexe, voire illisible », et incapable d’anticiper les récidives (2). Après cinq mois de discussions et plus de 140 auditions, le jury de la conférence a, le 20 février, remis au Premier ministre et à la garde des Sceaux ses conclusions pour remédier à cette situation. En tout état de cause, souligne sa présidente, la magistrate belge Françoise Tulkens, « l’ensemble de ces propositions implique une nouvelle culture et un aggiornamento des mentalités
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