Au moment où il promet un projet de loi qui défendra les principes de l’ordonnance du 2 février 1945 et où il se penche sur la prévention de la récidive, le ministère de la Justice ne pourra pas faire l’économie d’une introspection sur le fonctionnement de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Le compte rendu de l’intervention d’un médecin de prévention à la direction interrégionale de la PJJ Ile-de-France et Outre-mer, en octobre dernier, révélé par Le Monde le 11 février, a mis sous les projecteurs une situation dénoncée par les syndicats depuis plusieurs années. Cette direction, qui rassemble près d’un quart des quelque 8 500 agents de la PJJ, semble en effet condenser tous les ingrédients d’un malaise plus diffus.
Selon la note du médecin, 80 % des personnes reçues en consultation ont signalé une situation de mal-être au travail et la moitié on
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