L’affaiblissement, voire l’échec de la politique de la ville, est lié à la manière dont a été conçue la participation des habitants. Ce qui est vrai pour l’ensemble du champ social est encore plus frappant pour cette politique, dont les textes fondateurs des années 1980 accordaient une place importante à la mobilisation citoyenne. Après les premières opérations de développement social des quartiers, il y a eu une sorte de regain dans la foulée de la loi « Vaillant » de 2002 sur la démocratie de proximité, qui a créé les conseils de quartier. Puis les dispositifs plus ou moins institués se sont effondrés et ont perdu de leur sens. On a, en même temps, continué à entretenir un contrese
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