Le développement de l’offre de répit aux aidants a longtemps buté sur la fragilité économique des solutions, en raison de leur sous-utilisation, de leur difficulté d’accès ou de l’insuffisance des coordinations locales. Le cadre expérimental des plateformes de répit, entre 2009 et 2011, a permis d’engager une réflexion sur le montage de formules innovantes.
De toutes les prestations mises en place par les porteurs de projet, le répit à domicile apparaît comme une priorité commune. Inspiré du « Baluchon » québécois, il vise à remplacer l’aidant en son absence par une équipe de professionnels, 24 heures sur 24, pendant quelques jours. « La prestation est beaucoup plus facile à accepter qu’un accueil temporaire. Elle évite la culpabilité des aidants de confier leur proche à un tiers car elle permet à celui-ci de rester dans son environnement familier », explique Elisabeth Vandaele, directrice de
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