Matignon lui avait demandé d’analyser l’état de la politique d’intégration, son organisation, ses moyens, ses acteurs. Mais aussi de proposer de nouveaux concepts et axes d’action « pour en assurer un nouveau départ ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que, dans le rapport qu’il a remis le 11 février à Jean-Marc Ayrault (1), le conseiller d’Etat Thierry Tuot ne mâche pas ses mots. Il affirme que les crédits dédiés à l’intégration se sont « effondrés » au fil du temps. Qu’en la matière, l’observation, l’analyse, l’évaluation et la comparaison se sont « arrêtées ». Il évoque également des acteurs « maltraités ». « La mortalité associative a été grande » et « on a découragé […] les meilleurs de s’investir », assure-t-il. L’ancien directeur général du Fonds d’action sociale pour les travailleurs immigrés et leur famille
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