Dans son rapport annuel 2012 rendu public le 12 février (1), la Cour des comptes s’est en particulier penchée sur la politique publique de lutte contre la maladie d’Alzheimer. Si, après trois plans, l’offre de diagnostic donne toute satisfaction, des marges de progrès demeurent en ce qui concerne le ciblage financier et l’évaluation des dispositifs ainsi que l’organisation du parcours de soins des malades et leur prise en charge médicamenteuse.
En termes financiers, l’effort global est « difficile à mesurer », explique la Cour des comptes, car les deux premiers plans « Alzheimer » n’ont fait l’objet d’aucun chiffrage. Quant au dernier plan, il affichait un coût prévisionnel de 1,6 milliard d’euros, un chiffrage qui s’est révélé « approximatif car réalisé selon des méthodologies différentes par les administrations concernées, ce qui n’a pas facilité le suivi financier global du plan ». Malgré ces difficultés, le premier président de la cour, Didier Migaud, a relevé une « considérable sous-exécution de l’enveloppe financière prévisionnelle : le taux de réalisation globale n’était
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