On a beaucoup accusé les fédérations associatives de ne pas avoir pris suffisamment la mesure des mutations en cours et d’avoir du mal à sortir de positions défensives, voire corporatistes, pour porter un discours global sur l’action sociale. Les choses seraient-elles en train de changer ? La démarche déployée depuis un an et demi par l’Uniopss – qui s’est dotée en 2000 d’un conseil de prospective (2) – pour élaborer des pistes de rénovation de la cohésion sociale montre en tout cas une prise de conscience de la nécessité d’avoir une parole politique pour pouvoir influer les évolutions de l’action sociale. « Dans ce climat instable et de plus en plus difficile (augmentation de la pauvreté, montée en charge de la dépendance, fra
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