Les délais étaient courts. Pourtant, après seulement trois mois de négociation (1), les partenaires sociaux sont finalement parvenus, dans la nuit du 11 au 12 janvier, à un projet d’accord national interprofessionnel (ANI) « pour un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés ». Un nom barbare pour un texte qui crée, d’un côté, de nouveaux droits en faveur des salariés et, de l’autre, renforce la flexibilité du travail afin de permettre aux entreprises de faire face à la crise. Loin de faire l’unanimité parmi les organisations syndicales – FO et la CGT ont d’ores et déjà annoncé qu’elles ne signeraient pas le texte qu’elles jugent « inacceptable » –, le projet d’accord devrait pourtant être parap
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