« La médiation sanitaire a des effets, même à court terme, sur les populations précarisées. Nous le savions déjà et venons de le mesurer de manière scientifique. » Après la restitution d’une recherche-action de deux ans sur la médiation sanitaire auprès des populations rom (1), pour lesquelles les indicateurs de santé sont particulièrement alarmants, Laurent El Ghozi, président de l’ASAV (Association pour l’accueil des voyageurs) (2), coordinatrice du programme, espère des décisions concrètes. « Dans le cadre de la conférence de lutte contre la pauvreté, la médiation sanitaire a été identifiée par le groupe de travail sur l’accès aux soins comme un outil pertinent et il y a un intérêt manifeste pour maintenir et élargir le programme. La balle est dans le camp des pouvoirs publics », souligne-t-il.
Le projet, soutenu notamment par la direction générale de la santé et par l’Institut nat
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