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Administrateurs « ad hoc » : les oubliés de la protection de l’enfance

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A la croisée du judiciaire et de la protection de l’enfance, les administrateurs ad hoc se substituent aux parents pour protéger les intérêts des mineurs, en cas de maltraitance et d’inceste notamment. Toutefois, en l’absence d’un statut juridique clair, leur fonction – représenter et accompagner l’enfant durant la procédure judiciaire – peine à s’imposer.

« Si nous n’existions pas, dans certains cas, l’enfant victime ne serait pas représenté juridiquement », explique Laure Nastorg, administratrice ad hoc in dépendante auprès de la cour d’appel de Versailles et membre du conseil d’administration de la Fédération nationale des administrateurs ad hoc (Fenaah) (1). Bien qu’il soit largement méconnu, l’administrateur ad hoc joue, en effet, un rôle fondamental. Désigné par un magistrat, il exerce les droits d’un enfant mineur et protége ses intérêts lors de toute procédure judiciaire le concernant, dans le cas où ses parents (ou ses représentants légaux) sont incapables de jouer leur rôle ou sont en conflit d’intérêts avec lui – quand ils sont les auteurs des faits, par exemple. Un champ d’inte

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