« Peu de sujets ont fait l’objet d’autant de rapports parlementaires, de juridictions et corps de contrôles et de comité d’experts », souligne la commission des affaires sociales du Sénat dans un rapport adopté le 19 décembre et portant lui aussi sur la psychiatrie (1). On compte en effet environ 20 rapports sur cette thématique en dix ans (2). Leurs propositions sont quasi-identiques et « pourtant presque aucune des décisions préconisées n’a été prise ».
Pour le rapporteur (UMP) Alain Milon (3), l’essentiel de la politique menée en matière de psychiatrie et de santé mentale repose aujourd’hui sur des plans gouvernementaux, le dernier couvrant la période 2011-2015 (4). Rappelons que la dernière réforme en date – la loi du 5 juillet 2011 – a plus particulièrement porté sur les soins sans consentement (5). « Il faut incontestablement une nouvelle impulsion politique », plaide le sénateur. Il recommande ainsi d’intégrer la lutte contre les troubles mentaux dans la prochaine loi de santé publique – promise par le président de la République pour 2013 – et d’organiser une concertation avec l’ensemble des praticiens et les
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