Personne ne conteste le bien-fondé de l’amendement « Creton » (1). En permettant à de jeunes handicapés de rester dans leur établissement ou service, même après 20 ans (ou au-delà de l’âge pour lequel celui-ci est agréé), « dans l’attente de l’intervention d’une solution adaptée », il a mis fin aux ruptures de prise en charge liées à l’âge. Jusque-là, les jeunes atteignant l’âge limite de leur institution pouvaient en être exclus même si aucun établissement pour adultes n’était en mesure de les accueillir. Dans un contexte de pénurie de places, les cas dramatiques se multipliaient : certaines familles n’avaient d’autre choix que d’assurer l’entière prise en charge de leur enfant, souvent fortement handicapé, quand il n’était
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?