Neuf mois après que François Hollande leur en a fait la promesse, l’annonce par le Premier ministre des grands axes du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale (voir ce numéro, page 5), qui devrait être adopté le 22 janvier par le comité interministériel de lutte contre les exclusions, a, pour les acteurs de terrain, sonné comme l’heure du verdict. Une chose est sûre, tous se réjouissent de la méthode – large concertation, participation des personnes en situation de pauvreté, mobilisation interministérielle –, ainsi que de celle annoncée pour le suivi. Un projet de loi de programmation aurait néanmoins été « un signe politique fort », insiste Dominique Balmary, président de l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux). Autre signe positif de rupture : la volonté affich�
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