Dans l’un des multiples bidonvilles qui rongent le département français de Mayotte, Amina, 16 ans, s’ennuie dans son « banga », une case de tôle ondulée et de carton où elle vit avec son frère de 14 ans. Déjà maman d’une fillette de 2 ans, l’adolescente achève, à nouveau seule, une seconde grossesse et se désole de ne plus aller au collège. A la suite d’une rafle, les mineurs se sont retrouvés livrés à eux-mêmes : alors qu’ils étaient à l’école, leur mère, en situation irrégulière comme 40 % de la population, a été renvoyée à Anjouan, l’île des Comores voisine dont viennent la plupart des migrants.
C’est pour des cas semblables qu’en 2008 l’association Tama a monté un dispositif d’accompagnement social des mineurs isolé
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