Il est 8 h 30, Albérique Victor s’installe dans la pirogue motorisée qui doit la mener à Papaïchton pour rencontrer deux élèves qui lui ont été signalés par leur établissement scolaire. Une heure de vrombissement entre les rives équatoriales du Maroni, et de slalom pour éviter les roches et les bancs de sable qui affleurent en cette fin de saison sèche… « Nous recevons beaucoup de signalements pour carence de soins, explique l’assistante de service social du secteur de Maripasoula, en Guyane française. Mais c’est souvent une question de différence de repères. Nous n’avons pas les mêmes modes d’éducation, cela ne signifie pas forcément maltraitance. Il faut prendre en considération la culture des familles, sans pour autant laisser faire n’importe quoi. »
L’assistante sociale de secteur exerce depuis quatre ans dans cette commune, la plus vaste de Franc
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