Un arrêté fixe le cahier des charges de l’expérimentation de maisons d’accompagnement destinées à l’accueil de personnes atteintes de pathologies graves en phase avancée ou terminale, qui ne relèvent pas d’une hospitalisation. Pour mémoire, cette expérimentation a été annoncée en 2010 par Nora Berra, alors secrétaire d’Etat chargée des aînés, dans le cadre du programme national de développement des soins palliatifs 2008-2012 (1).
Actuellement, les personnes en fin de vie ne pouvant rester à leur domicile sans pour autant relever d’une hospitalisation disposent de peu d’offres adaptées, rappelle le cahier des charges. Elles sont souvent isolées, ne dépendent d’aucun dispositif existant sanitaire ou médico-social et sont parfois hospitalisées faute d’une offre adaptée à leurs besoins ou restent à domicile dans des conditions qui ne permettent pas l’accompagnement nécessaire. L’objectif des maisons d’accompagnement est donc d’apporter une réponse à la globalité de leurs attentes en améliorant la qualité de vie tout en évitant une médicalisation excessive (accompagnement de la souffrance psychique, soulagement de l
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