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« Le contrôle des frontières est devenu un business »

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Depuis dix ans, un marché très rentable s’est bâti autour des politiques migratoires. Des sociétés privées interviennent dans les expulsions de clandestins, la gestion de centres de rétention, etc. Un secteur économique décortiqué par la juriste Claire Rodier dans son ouvrage « Xénophobie business ».
Selon vous, la surveillance des frontières contribue à faire vivre un marché fructueux. Par quel mécanisme ?

Par un concours de circonstances, le contrôle des frontières est devenu un business. Jusque vers le début des années 2000, l’Union européenne affirmait officiellement qu’il fallait faire venir des émigrés qui pouvaient profiter aux économies des Etats membres. La conjonction de la crise, de la montée des extrêmes-droites dans plusieurs pays européens, l’impact du 11septembre 2001 et de la lutte contre le terrorisme… tout cela a légitimé une inversion du discours sur la protection des frontières, avec le développement d’une législation plutôt protectionniste en matière de migration. Au même moment, on a assisté au redéploiement des industries de l’armement et de la sécurité, dont certaines entreprises

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