S’adressant à des jeunes souvent réputés « incasables » (voir encadré, page 23), les séjours de rupture à l’étranger se caractérisent par un éloignement temporaire (de trois à six mois en moyenne) de leur environnement habituel, avec l’idée que la modification de leurs conditions de vie entraînera un changement dans leurs habitudes et leur comportement. Bien que ces séjours ne touchent qu’une infime proportion de l’ensemble des mineurs placés (à peine 1 %), ils se sont retrouvés sous les feux médiatiques en 2003 après le décès d’un adolescent de 15 ans confié à l’aide sociale à l’enfance lors d’un séjour en Zambie.
Près de dix ans plus tard, les soupçons à l’encontre des organisateurs n’ont pas totalement disparu. La situation a pourtant beaucoup évolué. Le drame de Zam
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