Alors qu’une aide à domicile passe plus de 20 % de son temps d’activité sur la route, comment diminuer le risque d’accident ? C’est à cette question que s’est attelé le groupe de prévoyance Chorum qui, dans une étude (1), analyse le fonctionnement de différents types de services dont les salariés interviennent à domicile (hospitalisation à domicile [HAD], services de soins infirmiers à domicile [SSIAD] et services d’aide à domicile) et identifie leurs stratégies pour réduire le risque routier. Parmi eux, le fait de mettre des véhicules à disposition des salariés (plus répandus pour l’HAD et les SSIAD) permet de mieux contrôler leur entretien. A l’inverse, les aides à domicile – dont la rémunération est faible – ont peu de moyens à consacrer à leurs voitures, notamment dans les grandes villes où le coût de la vie est élevé.
Les auteurs suggèrent de mieux répartir les intervenants sur le territoire de façon à limiter les déplacements. L’attention doit aussi porter sur la planification de l’activité. Lorsque les plannings sont réalisés en étroite concertation avec les intervenants à domicile, ces derniers ont un emploi d
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