Les ressortissants roumains et bulgares désireux de travailler en France vont désormais pouvoir accéder plus facilement à 291 métiers – contre 150 auparavant – dans des secteurs où les employeurs peinent à recruter. Les ministères du Travail et de l’Intérieur viennent d’en diffuser la liste via un arrêté.
C’était une des promesses du gouvernement à la suite de la polémique suscitée par la multiplication des démantèlements de camps de Roms durant l’été. En signe d’apaisement, il avait annoncé l’assouplissement des « mesures transitoires » qui restreignent actuellement l’accès au marché du travail des ressortissants roumains et bulgares, majoritaires parmi les Roms (1). Rappelons en effet que, comme dans plusieurs autres pays européens, Roumains et Bulgares ont, jusqu’à la fin 2013, un statut à part parmi les ressortissants communautaires. Ainsi, contrairement aux autres citoyens européens, au regard du travail, la situation de l’emploi leur reste opposable sauf pour une liste spécifique de métiers dits « en tension », pour lesquels il existe des difficultés de recrutement. Autrement dit, l’employeur n’a pas l’obligati
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