Réalisée dans le cadre de l’ONSMP-Orspere (1), une recherche-action (2) pointe les effets des chantiers d’auto-rénovation (appellation préférée à celle d’auto-réhabilitation accompagnée) en termes de santé mentale à partir d’expériences menées dans trois municipalités de l’Isère : Villefontaine, Bourgoin-Jallieu et l’Isle d’Abeau. Le logement « apparaît comme un outil de médiation qui permet l’entrée en contact avec un public isolé pour pénétrer un quartier sensible et pour produire des effets de changement pour l’habitant dans son intériorité psychique », expliquent Valérie Colin, Colette Pitici et Laëtitia Overney, auteures du rapport (3).
Alors qu’au départ la visée de soins et de santé mentale est absente des actions d’auto-rénovation, les professionnels se rendent vite compte que, au-delà du bénéfice lié à l’amélioration du logement, il se passe bien d’autres choses. Chez certaines familles, l’auto-réhabilitation ind
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