« Encore une accusation infondée envers les professionnels. » Telle est la réaction – désabusée – de l’ANAS (Association nationale des assistants de service social) après qu’un collectif associatif rassemblé à l’initiative de l’Association d’entraide des usagers de l’administration des services publics et privés (ADUA) a souhaité jeter un pavé dans la mare de la protection de l’enfance en dénonçant, le 10 octobre, « des dérives » et des « dysfonctionnements » dans le système. Particulièrement mise en exergue : une enquête réalisée par l’ADUA sur l’enregistrement des diplômés auprès des services du ministère des Affaires sociales et de la Santé. « Alertés par les placements abusifs et les cas d’enfants maltraités laissés sans protection, nous avons voulu nous pencher sur les diplômes et les compétences des professionnels, explique Laurence Brunet-Jambu, déléguée de l’association. La plupart des psychologues et des assistants de service social, qui sont des professions réglementées, ne sont pas en règle. » En découvrant que des milliers de ces professionnels ne sont pas inscrits sur le répertoire offici
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