A 8 h 30, en ce début septembre, le ciel de Montpellier est bas. Dans les rues, la lumière est faible. La première séance de Merhdine Mazoul, 11 ans, avec son instructrice en locomotion doit être un peu retardée afin que le jeune garçon voie suffisamment pour pouvoir se déplacer. Cet élève du Centre d’éducation spécialisée pour déficients auditifs (CESDA) de Montpellier (1) souffre d’une forme aiguë du syndrome d’Usher, une affection qui associe à la surdité une dégradation progressive de la vue pouvant conduire à une quasi-cécité. Cette pathologie génétique touche environ 6 % des sourds profonds, mais ce double handicap reste le plus souvent dans l’angle mort des dispositifs de prise en charge.
Au cours des derniers mois, la vue de Merhdine a fortement baissé. Il fait partie des quatre jeunes atteints de ce syndrome, âgés de
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