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Les CEF, ces « cache-misère »…

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La création des centres éducatifs fermés (CEF) n’a servi qu’à masquer le défaut de coordination des politiques sociales. Sans compter qu’elle résulte également du manque d’imagination de la protection judiciaire de la jeunesse. Bruno Marty, psychologue clinicien à l’aide sociale à l’enfance à Chartres (1), porte sur ces structures – dont le gouvernement attend une évaluation pour janvier prochain (2) – un jugement sans appel.

« Si l’hôpital et les médecins traitaient leurs patients avec la même efficience que la justice traite les jeunes délinquants récidivistes, ils tueraient tous leurs patients. Faut-il que tout soit un éternel recommencement ? Les travaux sur l’“éducation surveillée” de jadis, réalisée par des historiens, tel Henri Gaillac avec sa monumentale monographie sur l’histoire des maisons de correction, les divers écrits d’historiens et chercheurs, tels Jacques Bourquin et Jean-Jacques Yvorel, ne serviront-ils donc à rien ?

Entré à l’éducation surveillée en 1971, j’y ai appris que nos grands anciens s’étaient battus pour que

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