« Il y a une forte méconnaissance de la part des directeurs d’ARS [agences régionales de santé] de ce que font les CCAS. Certaines agences n’imaginent pas que ces derniers ont un rôle très important dans le secteur médico-social et pensent que leur action est limitée aux aides extralégales des collectivités locales », déplore Daniel Zielinski, délégué général de l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas). Légitimes pourtant à être représentés dans les instances des ARS en tant que gestionnaires de services médico-sociaux pour personnes âgées mais aussi pour leur rôle en matière de promotion de la santé, les CCAS en sont, dans la majorité des régions, absents.
Abordée lors d’un forum à son congrès qui se tenait les 10 et 11 octobre à Marseille, la question du partenariat avec les ARS fait partie des préoccupations de l’Unccas. En effet, depuis la création des agences en avril 2010, les relations se sont parfois révélées conflictuelles, regrette Daniel Zielinski. Des ARS ont refusé des projets portés par des centres en raison de « la spécificité territoriale », principe qui veut que les CCAS ne peuven
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