La loi « handicap » du 11 février 2005 est claire : « Toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit […] l’accès aux droits fondamentaux reconnus à tous les citoyens. » Pourtant, plus de sept ans après, l’accès aux soins courants – non liés au handicap – reste, pour ce public, plus difficile que pour la population ordinaire, que ce soit pour les urgences médicales, les soins primaires (soins dentaires, examens ophtalmologiques…) ou la prévention, tant en ambulatoire que dans le secteur hospitalier. C’est toutefois un enjeu de santé publique : pour cette population vulnérable qui connaît, dans certains cas, une mortalité prématurée, l’inadaptation ou le retard des soins peut entraîner des « sur-handicaps préoccupants �
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