Vouloir contraindre les usagers à l’arrêt d’une addiction est contre-productif. Aujourd’hui, tous les professionnels de l’addictologie s’entendent sur un changement de paradigme : la finalité de la prise en charge n’est plus l’abstinence à tout prix mais, en premier lieu, l’aide apportée à la personne pour diminuer les risques liés à son usage. Le sida a fait en France, en une dizaine d’années, plus de 11 000 morts parmi les usagers de drogues. C’est ce qui a motivé la mise à disposition des outils de réduction des risques – seringues stériles, traitements de substitution, dispositifs d’accueil et d’information des usagers – au milieu des années 19
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