Juste derrière le terrain de sport, un peu à l’écart des bâtiments qui abritent des foyers de vie et d’hébergement, quatre hommes en gilet orange ou vert fluorescent bêchent la terre dans une petite serre et arrachent les mauvaises herbes, sous le regard attentif d’un moniteur. Ils échangent entre eux des plaisanteries, s’arrêtent en attendant les consignes. Tous travaillent à l’établissement et service d’aide par le travail (ESAT) Jean-Pinaud, qui accueille une centaine de salariés au sein d’un complexe médico-social pour personnes handicapées, l’institut Les Cent-Arpents (1) de Saran, à quelques kilomètres d’Orléans. Rien, en apparence, ne les distingue des dix autres travailleurs en espaces verts de l’ESAT. Pourtant, ils présentent une particularité. Voilà plus de quatre ans, ils se sont engagés dans une démarche de validat
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