De véritables cocottes-minute. Telle est l’impression qui se dégage parfois d’internats éducatifs à l’ambiance explosive. Il faut dire que les foyers départementaux de l’enfance et les maisons d’enfants à caractère social (MECS) concentrent un public d’enfants et d’adolescents en grande difficulté, dont certains ont la violence comme principal mode d’expression. Les désespérances se rencontrent et fusionnent facilement. Hurlements, coups, insultes, menaces, destruction de biens, d’autrui ou de soi-même : ces jeunes, qui font de l’agression le support privilégié de leur sentiment d’exister, mettent à mal les groupes de vie et les institutions. « Ce qui est insupportable pour les intéressés, c’est d’avoir à être là, c’est la décision de justice qui les amène à être séparés
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