Après l’encadrement des loyers à la relocation, la deuxième initiative de la ministre Cécile Duflot pour s’attaquer à la crise du logement est globalement approuvée par les acteurs du secteur comme pour les représentants des locataires et des mal-logés. Le législateur « peut mieux faire », estiment-ils tout de même, afin que le projet de loi « relatif à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social » (1), examiné au Parlement depuis le 11 septembre, soit à la hauteur des enjeux.
Préoccupation centrale : produire des logements sociaux réellement destinés aux ménages à faibles revenus. Or la « décote » des terrains cédés par l’Etat concerne aussi des logements « en accession à prix maîtrisé », regrette la fédération Droit au logement (DAL). Elle déplore, par ailleurs, que l’échéance pour atteindre, dans certaines communes, le nouveau taux de 25 % de logements sociaux soit fixée à 2025 : « C’est une mesure à long terme, au regard de l’urgence vécue par les 150 000 sans-abri et les 50 000 ménages prioritaires DALO non logés. » Parmi l
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