« Les CREAI servent-ils à quelque chose ? », s’interrogeait, un brin provocateur, en juin dernier, Alain Laurent, président de l’Ancreai (Association nationale des centres régionaux pour l’enfance et l’adolescence inadaptées), à la suite de la baisse de 68 % en deux ans des subventions attribuées à ces structures (1). Oui, si l’on en croit les résultats de l’enquête conduite auprès des agences régionales de santé (ARS), des directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) et des CREAI (2). Lancée par la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) fin 2011 afin de mesurer l’intérêt de ces structures dans un paysage institutionnel profondément bouleversé, elle porte un jugement extrêmement positif et apparaît donc comme une très bonne nouvelle pour le réseau.
Les CREAI (3) y sont décrites comme « un outil apprécié, pertinent, souple, réactif, souvent jugé très précieux, voire indispensable par les ARS, en raison principalement de leur expertise […] et de leur position à l’interface des institutions et des opérateurs ». Si le handicap constitue leur champ d’intervention dominant, la
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