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Recherche en travail social : de quelques postures singulières

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Raymond Curie, Stéphane Pawloff, Emmanuel Saulnier et Sabine Visintainer sont formateurs-chercheurs à l’Association régionale pour la formation, la recherche et l’innovation en pratiques sociales (Arfrips) à Lyon. Ils témoignent ici ensemble de leurs expériences particulières.

« La place de la recherche dans les écoles de travail social en France apparaît très diversifiée : inexistante dans certains centres de formation, elle occupe une position d’interface dans d’autres. Quels en sont les enjeux à l’heure actuelle pour les écoles, mais aussi pour le travail social en général ?

Il nous semble important dans un premier temps de relever que la création des hautes écoles professionnelles en action sociale et de santé (Hepass) dans le cadre de l’Unaforis (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale) (1) peut se faire avec deux orientations totalement différentes, tout en gardant la logique de l’alternance. La première, qui peut s’accommoder du système libéral actuel, pourrait permettre, dans une logique de fusion/recomposition des écoles, de réduire les budgets de fonction

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