« L’entrée en maison de retraite peut être l’occasion de mesurer le poids d’une solitude dont on n’avait pas conscience ou qu’on était dans l’impossibilité de s’avouer parce que seul le déni la rendait supportable. Redécouvrir une vie sociale alors que, depuis des années, on vivait confinée entre ses quatre murs, à attendre les trop rares visites des enfants ou des proches, peut être extraordinairement vivifiant. Parfois, même le seul fait d’être débarrassée des tâches quotidiennes vous rend une liberté intérieure dont on avait perdu le goût. » Enfin un livre qui parle des maisons de retraite en bien ! Mère amour compare aussi la vieillesse à une « voie royale », puisque pour la mère de la narratrice, aujourd’hui décédée, ce temps aura ouvert l’accès au meilleur d’elle-même. « Plus je la voyais se courber sous le poids des ans, plus je la voyais grandir intérieurement, devenir lumière », écrit Dominique Raoul-Du
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